LA KASBAH DES OUDAYAS :
Cette impressionnante forteresse –datant du XII siècle-, abrite des jardins de style andalou, un musée des arts marocains et des habitations. Elle domine l’embouchure du fleuve Bou-Regreg, séparant Rabat et Salé. Le musée présente des costumes anciens, des poteries ainsi que divers instruments originaires des toutes les régions du pays. Elle abrite également un charmant café maure qui surplombe les rives du Bou-Regreg.
LE MAUSOLEE MOHAMMED V :
Conçu par l’architecte vietnamien VO TOAN, le mausolée Mohammed V est une véritable vitrine du savoir faire marocain. Sa construction fut achevée en 1971 après 10 ans de travaux auxquels collaborèrent 400 artisans parmi les meilleurs du pays. A l’intérieur, se trouve, au centre, le tombeau de Mohammed V et, à gauche, celui de Hassan II. Bâti en marbre blanc d’Italie, le mausolée est coiffé d’un toit pyramidal recouvert d tuiles vertes. Le sarcophage royal d’onyx blanc pakistanais repose sous une coupole faite d’acajou et de cèdre du Liban doré à la feuille.
LA TOUR HASAN :
Le mausolée Mohammed V s’élève sur l’immense esplanade où se dresse la Tour Hassan, symbole de Rabat. Ce minaret jamais terminé aurait du être non seulement la plus grande mosquée, mais aussi le plus grand édifice religieux du monde. Cette tour est issue du grand rêve inachevé de YACOUB EL-MANSOUR. Il voulait faire de Rabat la capitale de son empire qui, au XII siècle, s’étendait de la Tunisie à l’Espagne.
LA MEDINA :
D’une superficie d’environ 50 hectares, la médina permet de s’y repérer et de s’y déplacer sans prendre le risque de s’égarer. Trois rue principales traversent la médina : une rue parallèle au mur des Andalous, la rue Souika qui devient rue du Souk Sebbate, la rue Sidi Fatah vers le boulevard El Alou, et la rue des Consuls mène à la Kasbah des Oudaya.
La rue des Consuls est ainsi nommée parce que les diplomates étrangers étaient tenus d’y résider au XVII siècle. A cette époque l’activité principale de Rabat était la piraterie et la prise d’esclave. Ces derniers étaient vendus aux enchères sur la place du Souk El Ghezel (devant les Oudayas). Mais les captifs chrétiens ne devenaient pas (en principe) esclaves. Selon un traité signé avec le Sultan, ils devaient être rachetés par les diplomates de leur pays qui disposaient alors d’un budget pour ces rachats. Pour des raisons de commodité, ces diplomates se trouvaient donc à quelques dizaines de mètres du lieu de « négociation ». Cette rue déjà très active était une des rares à être pavée.